Wednesday, November 22, 2006

Aquellos viejos tiempos (La Infancia)

Haciendo limpieza entre mis archivos viejos, me topé con este artículo que escribí hace mucho para lo que con mucha flexibilidad llamamos "periódico estudiantil".. lo que no recuerdo es porqué rayos lo traduje al francés.. lo posteo para darme cuenta de la inmensa cantidad de errores que debe de tener.

Salut a tous qui ils ont daigné à lire ces lignes du périodique estudiantin (je veux dire ces qui ont résisté lui lancer c’est papier au son compagnon plus proche, plus dorme, et plus au dépourvu en plein classe), bien, comme mon contribution a la communauté estudiantin et a la humanité (ja..) j’ai travaillé écrivant un tas du mots sans sens et phrases qui voulant être comiques, pour voir si il y a quelqu’un qui veux publier eux, et si pour une bonne chance quelqu’un veux lire eux (je me question si quelqu’un lecteur avertira tous les choses que j’ai écrit pour remplir espace) ; alors ils m’ont dit que j’ai écrire de un topique du mois de la publication (où est le liberté de presse ?) ainsi que comme je ne sais pas encore que va a être de la guerre en l’Irak parce que mon ami Bush ne m’ai dit pas rien de ses plans, j’ai décidé parler de l’enfant que vivre dans nous. (et ne s’effrayent pas femmes, je parle au forme littéraire)

Comme probablement vous avez noté pour mon primitive structure grammatical, le peu de sérieux et en général de tous las idées que j’ai écrit dans le première paragraphe, je pensais que je suis une personne bien qualifié pour parler de le thème (et si ce n’est pas vrai, je l’écrirai de d'une manière or d'une autre). Je pensais que la vie consiste en un plus grand part en regretter les époques passées en que nous avons regretté époques encore plus antérieurs et ainsi successivement, mais comment nous ne pouvons pas désirer être fœtus simplement parce que nous ne nous souvent pas de cette temps. Avec le temps, nos désires et plus grand du temps la cause de mélancolie, origine de conflits, centre du traumas et la racine de nos frustrations viens de cette éloigné ou non aussi éloigné étape de la enfance. (C’était très poétique : D).

Et qui peux nous accuser? Qui ne souvent pas cette heureux époques quand avec deux pesos tu pourrais acheter unes « papitas » et une « coca » et il y a été assez de l’argente pour acheter aussi des bonbons qui vient avec tatouages qui t’ai laissé comme un soldat « jaguar » des aztèques en raison de les taches en tout le corps ? ou l’émotion de arriver chez-toi avec ton nouvelle « G.I. Joe » qui sûrement ils airaient rendu Lockhart mal de la tête car ils ont des articulations aux parts que ne devraient pas être, et n’ont pas autres, de manière qui c’était impossible mettrez eux au pied ? et finalement cette heureux heurs en regardent dessins animés (qui toujours paraîtrent en la conversation surtout quand nous avons certain boissons avec nous) bien, assez de questions, je pensais que j’ai supporté mon point, excusez moi femmes car je n’ai écrit pas des exemples pour vous mais les choses que vous avez fait quand vous étaient enfants sont une mystère pour moi encore.

Tout c’est tas de mots ont été pour noter comment avec tout temps, l’enfant que vivre dans nous combat chaque jour pour révéler et en fait il est une part important de notre personnalité. Sûrement quelqu’un dirai : « qu’est-ce tu dites, si je suis le plus mûr personne qui existe en tout le monde, toi intente de écrivain du article !!? » Ne s’effrayez pas, avant que vous pensons que je suis idiote (très tard je pensais…) permissez-moi me expliquer . On a le sujet « A » qui nous définirons comme un jeune du sexe masculin tout a fait normale, maintenant on a le objet « B » avec la particularité de avoir le forme que nous voulons, depuis une pelote jusqu'à le forme de une bouteille de jus, alors nous notera deux choses :

1) N’importe pas la culture, l’éducation, niveau social et pouvoir économique de ce sujet, immédiatement il trouvera la manière de jouer avec le objet B, ou de moins il penserai en faire –lui, ou en molester a le sujet « X » situé étroitement au moyen de lancer objet « B » avec grand vélocité et force.

2) Je n’ai pas assez imagination pour inventer noms pour sujets « A » et « X »

Vous ne me croyez pas ? pensez-vous en tout les attitudes, phrases et actions infantiles que on faire chaque jour, depuis le : « je ne veux pas aller a l’école » au matin ; jusqu’à le : « est-ce que je ne veux pas me dormir » quand on refuse a dormir l’unique jour du la semaine en que l’étude de notre profession nous le permit.

Autre exemple très important je l’ai dit « infantilité assisté » je veux dire, quand il y a des choses extérieurs qui faire te comporter automatiquement comme un enfant. Si tu as frères ou cousins qui sont enfants encore et tu restes avec eux la Nöel, alors je pensais que tu sais qu’est-ce je veux dire, c’est le moment classique quand tu aide a ton petit cousin a « configurer » son vidéo joue, mais qui fini en jouaient c’est toi. Ou comment le père qui ne sais pas les règles de la gravité et de la résistance de les matérielles et qui veux s’assoye en une bicycle destiné pour un petit enfant de 5 ans, évidemment les femmes elles ne sont pas sauvées de cette situation, est-ce que il y a quelqu’une chose qui est plus infantile que carrier les ours de nounours tout le jour ? et elles jouaient tous les matinées a se déguiser de la même manière que quand elles étaient petites (c’est ça que vous fait ? c’est vrai ?) seulement que pour notre bonne chance avec meilleur résultés.

Ce ne veux dire pas que ce fait est tout a fait quelqu’un chose malade, après tous qui peux supporter l’ennui du protocoles que il nous fait de faire toujours, si nous ne peux pas libéré ces sentiments de être enfant encore, quand nos préoccupations n’étaient pas très grandes.

En conclusion, notre part infantile forme une facette très important de nous-mêmes, c’est finalement la première personnalité que nous avons eu et la base de notre personnalité actuelle, le désiré de être enfants ne nous laisse pas, mais le capacité de lui faire nous pouvons l’oublier et…

Qui peux être heureux si il n’a pas certain de enfant lui-même ?

Tuesday, October 31, 2006

Ritmo


Hay cosas que vienen a cuentagotas, casi desesperantemente, casi inadvertidamente.... lentamente

No se sabe si es mejor así, para ser sinceros; pero alguna razón habrá para que se presenten de esta manera.. sólo nos resta esperar (irónicamente) a que cuando la descubramos sea lo que deseábamos o más

Attente pour le temps, et attend alors un peux plus

Tuesday, October 24, 2006

Strength

Héme aquí, voces de países balcánicos resuenan a mi alrededor, entre comida japonesa, entre picante mexicano... diciendo palabras que conozco de antemano, conclusiones que he sacado de los laberintos de la razón que recorro en soledad frecuentemente.

Ahora hay una tentación distinta, sé que muchas cosas están mal, sé que tengo la oportunidad, muchas veces en mi vida se me han presentado retos que he afrentado gustoso. Aveces gané, a veces perdí, pero de todos extraje una valiosa lección, he peleado por muchas cosas, algunas de ellas son premios que bastantes darían por sentado; otras al contrario (curiosamente, algunas de éstas son cosas que a los demás les parecen complicadas). He recibido mucho sí, más de lo que merezco seguramente, más de lo que verdaderamente necesito; y modestamente creo que mi moderado éxito se debe a que si alguien se creyó eso que algunos llaman "tonterías altruistas" fui yo, quizás sumado un poco a transtorno de la personalidad, a locura, a educación religiosa católica (nada como que te digan que eres culpable de todo, todo el tiempo para que te lo creas), y a mi susceptibilidad innata. De manera que creí lo que conscientemente sé que es mentira si se toma como dogma de vida: que debemos entregarnos completamente al servicio de los demás, olvidándonos de nosotros mismos. Es una gran manera de hacer seguidores fieles a una doctrina, pero no me parece que sea una manera saludable de vivir la vida.

Aún asi, en muchos sentidos he seguido esta meta, tratar de hacer la diferencia, poner al lado mis propios objetivos (no hay que ser tan dramático, casi nunca ha interferido esto con lo quiero hacer), poner a un lado algunas de mis necesidades para un bien mayor, para unos sueños que alimentan a mi personalidad idealista, buscar la satisfacción en complacer a los demás, en buscar el mayor bienestar. Desde luego, no soy un santo ni un mártir, el egoísmo y la irracionalidad brotan en mí frecuentemente, algunas pasan desapercibidas, otras como desplantes, finalmente todos somos humanos.

En este momento se me presenta de nuevo una disyuntiva, de tomar la responsabilidad, de ir las armas, intentar cambiar las cosas, despertar conciencias, hora de la revolución. Pero mis fuerzas están agotadas, al final tengo 21 años, nunca me detengo a pensarlo puesto que la gente que me rodea es siempre mayor a mi y parece que puedo ponerme a su nivel; pero esta vez, la rendición me seduce más, la inacción me parece tan razonable, el esperar parece una buena opción. Pocas veces he tomado el camino egoísta, ninguna importante el camino fácil y más o menos he sido impulsado por esta falsa ilusión de héroe. ¿No me merezco dejar por una vez las cosas como son? ¿Tengo que participar en esto? ¿ No puede ser alguien más, alguien que tenga más facilidades, más tiempo, menos problemas, menos preocupaciones, más valentía?

Y quién lo hará si no lo haces tu...

Y... ¿realmente debe de hacerse?... ya ni siquiera eso sé

Thursday, October 19, 2006

Manía

Este será uno de esos post cortitos (al menos para mi) donde les narraré lo que sucedió ayer (¿porqué les hablo en plural si sé que solamente lo lee una persona a la vez?).

Bueno, manía, al contrario de la acepción popular, en el lenguaje psiquiátrico no quiere decir obsesión, sino un estado de euforia y actividad, caraterizado por que la persona que se encuentra en un episodio maniaco siente como su una gran trama lo envolviese y todo adquiriese sentido. Además frecuentemente se padece de insomnio (algunos pacientes permanecen despiertos por más de 96 horas) y una intensa actividad creativa, lo que es más, se especula que ciertos músicos (como Schubert) tenían su pico de producción en los episodios maniacos.

Pues bien, a pesar de que mi salud mental se encuentra en niveles normales (al menos hasta que salgan los resultados de los tests psicológicos que estoy haciendo); he sufrido un episodio maníaco obligado.

Veamos... en 36 horas, dormi casi 2 y media; con una manzana en mi estómago como único alimento pero no todo fue sufrir, se convirtió en un día productivo, repasemos:

Me desperté el martes a las 7 de la mañana, clase de 8 a 10 (eso podríamos casi contarlo como hora de sueño, desde luego), corre a clase de reumatología, preguntas y más preguntas, de ahí referido a consulta, a esperar y esperar... a las 4 de la tarde se desocupa el ultimo paciente, debo estudiar para mi examen de mañana, leer hasta las 6, dormir una siesta de hora y media, volver a ponerse a estudiar, revisar un par de cosas... (una práctica de micro por ejemplo :P), leer y leer y leer toda la noche, hasta las 6 de la mañana, descanso (aquí me comí la manzana), ir al hospital a mirar lugar, leer, arreglar pendientes de la oficina, presentar el examen, resumend e inmunología, clase de inmunología, consulta hasta las 4 de la tarde, todavía me encargan buscar articulos de investigacion, y ver los criterios de fibromialgia... terminar a las 6 de la tarde.. ir en calidad de zombie al metro, llegar a casa hacerme de cenar, bañarme..

bueno no parece mucho pero en ese lapso hice:
- Leer 108 paginas de apuntes de neumología
- Aproximadamente 30 del libro Cecil de medicina interna
- Leer la sección de la Real Academia Española acerca de loísmos, laísmos y leísmos
- Otras 20 del libro de Harrison de Medicina Interna
- Consultar 3 pacientes, todas con Artritis Reumatoide
- Presentar un examen
- Asistir a todas mis clases
- Terminar 2 dibujos (que igual están bien feos.. pero me tomó mi tiempo)
- Ayudar a una práctica de micro
- El trabajo de la oficina de intercambios
- Pensar en este post tan feo
- No volverme loco

Y bueno.. si viviera asi todos los días.. yo cre que moriría en una semana o algo... lo único positivo de esto, esque ayer tuve de las mejores noches de descanso en mucho tiempo

Adios

Wednesday, September 27, 2006

Más de 100 años

Camino por el pasillo, con la extraña indumentaria que hace pensar al inocente que he terminado ya mis estudios y soy un médico general, camisa y pantalón formal, corbata, bata con mi nombre (pero sin el "Dr." antes de él). Siempre me ha impresionado el silencio que rebota el eco de mis propios zapatos, porque obviamente debo de llevar zapatos. Eran ya más de 7 meses sin estar de guardia en el Hospital.

Medicina es una carrera no apta para adictos a la filosofía, es decir como yo, a menos de que no hubiese aceptado ya desde hace tiempo el resignarme a estar eternamente tejiendo disertaciones inútiles. Hoy no era la excepción.

Empezando con el muchacho de 25 años con un severo caso de tuberculosis que estaba en respiración artificial era casi irreal el que ahora llevaba en mis manos la orden escrita de mi puño y letra para tomar una radiografía a una anciana de 103 años quien se encuentra hasta donde sabemos completamente sana con excepcion de una probable piedra en la vesicula (de hecho ya fue dada de alta).

103 años, una cantidad de dias que me da pereza calcular, y mientras mis pies rebasan el pequeño desnivel que existe justo al pasar al edificio de radiodiagnóstico no dejaba de pensar en la cantidad de tiempo que representaba eso, lo inimaginable que me parecía.

Y ¿porqué tanto interés en este tema?, porque mi ausencia del blog, se debe a razones extraordinarias, a una visita extraordinaria, que pueden inferir del monotemático post anterior, a Clara vaya :) quien hizo el increible favor de visitarme durante 3 semanas (un hecho que yo mismo no podía creer), 3 semanas que si viviese asi todos los días, no las cambiaría por los 103 años.

Una visita que me confirmó que soy de las personas más afortunadas que conozco, que tengo amigos de verdad, que no tengo ni tendré medios en toda mi vida (por más que me esfuerce) para poder compensarles por la ayuda que me brindaron; que estoy vivo, que se puede ser feliz en las cosas pequeñas, que tulum no está tan lejos, que si miras atentametne las nubes te sonríen...

Ya hay un escrito de agradecimiento acerca de este viaje, mejor redactado que estas divagaciones, pero su autora yerra en un punto básico.. no es ella quien debería agradecer.. soy yo a quien las palabras no le son suficientes para dar las gracias y el idioma no es lo suficientemente vasto para demostrar como se siente

Gracias

Monday, August 21, 2006

Peticiön Especial

Esto es para satisfacer una petición especial.. de adivinen quien?

Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara, Clara...

Europe Chronicles - Part V

Tan ta ta taaaan!

Después de haber hecho el viaje de mi vida (hasta ahora es EL VIAJE DE MI VIDA) y con material para escribir al menos otros 25 Europe Chronicles, me dí cuenta que he procastinado mucho el continuar con la historia de mi primer viaje a europa, hecho que hace más de 2 años que aconteció.

Para quienes tienen tendencias masoquistas y un montón de tiempo libre aqui están los links para que lean la historia de mis peripecias en orden:

http://gerassime.blogspot.com/2006/01/europe-chronicles-part-i.html
http://gerassime.blogspot.com/2006/02/europe-chonicles-part-ii.html
http://gerassime.blogspot.com/2006/03/europe-chronicles-part-iii.html
http://gerassime.blogspot.com/2006/03/europe-chronicles-iv.html

(y sí.. ya me dí cuenta que la regué en el título de la IV)

Así pues prosigamos a continuar con lo proximo siguiente.

Entonces, recuerdan que mi viaje empezó en malas condiciones con una alcoholemia que me dejo medio inconsciente al momento de llegar a Roma... De hecho esta situación se empeoró, debido a que los asientos de la empresa de bajo costo Ryan Air, están diseñados para niños o chimpanzees pequeños y a la cantidad de horas que llevaba sin dormir; me explico, dormí en una posición que llamaremos "borracho paelante" o sea apoyado en el acento de enfrente, el pequeño detalle esque digamos.. el implemento que detiene la bandeja para poner los alimentos en el avion, se me quedó incrustada en la frente, eso, sumado a la neuropatía transitoria causada con el alcohol hicieron que cuando llegamos a Roma, tuviera una especie de paralisís hemifacial que me hacía ver como si tuviera un grado grave de retraso mental.

Así en mi gran confusión escucho por el altavoz al piloto:

- Benvenutti a Roma!!! siamo arrivati 1 ora più in anticipo di quanto previsto!

Para quien le da flojera revisar un poquito lo que dice (porque el italiano se entiende perfectamente) la traducción sería más o menos asi:

- Bienvenidos a Roma!!! Llegamos 1 hora mas temprano de lo anticipado.

Ahora, con mi corta experiencia... todavía no me explico como llegas 1 hora ANTES! en un viaje de 4 horas... te vas en tercera o que?.. o por el carril de alta? o arrebasas.. pero bueno... les juro que sucedió.

En fin, en mi estado zombiesco descendí del avión me dispuse a recoger mis maletas, para mi sorpresa fueron las primeras en salir de la banda. Caminé hasta el mostrador donde se anunciaba rimbombantemente: "BUS A ROMA 7 EUROS".

"Muy bien, 7 euros, 7 euros... (revisando mis bolsillos) 7 euros, 7 euros.... a ver.... 1, 1.50.... 7 euros... Ah claro! no he sacado dinero desde Barcelona... :S hasta me pagaron el bus al aeropuerto mis amigas... vaya.. lo que hace el alcohol"

No era un gran problema, solo tenía que sacar dinero del cajero... claro.. es el mundo civilizado... (si funciona tu tarjeta). Digamos que primero llegué bien salsa, a mi el italiano me hace lo que el viento a Juaréz, hasta que salio ventanita de error... bueno.. en inglés... igual... ya con una cara distorsionada por la preocupación intento en Español... y lo mismo.

Que no cunda el pánico! estamos en el Viejo Mundo, La Cuna de la Civilización Occidental, debe de haber más cajeros automáticos que cactus en México. Con esa mentalidad salí del aeropuerto para observar: 1 base militar aeréa, y kilómetros y kilómetros de nada.

Me autotranquilice.. en el peor de los casos podía quedarme 1 semana en el aeropuerto mendigando y luego tomar mi vuelo de regreso a Barcelona, podría ser o no que para entonces tuviera dinero, pero tenía 2 días mas para llegar a Madrid y tomar mi vuelo de regreso. Así que hice lo que solo puede hacerse en esas situaciones, caminar.

Llegué hasta una parada de autobús, donde descubrí que eso de los 7 euros es un timo, ya que un autobús normal cuesta como 2 euros y luego tomas el metro que cuesta también 2 euros, el problema esque la maquina dispensadora de boletos, aparte de que no funcionaba parecía tan complicada que yo temía que si presionaba la secuencia incorrecta un misil fuera salir del campo militar a atacar Corea del Norte.

En fin, justo cuando iba a aplicar la famosa técnica de "De tin marin de do pingué" con los botones del susodicho aparato, llega un autobús y se baja un sujeto que parecía haber tomado demasiados expresos en muy poco tiempo:

"EHHH ciao! vuoi un biglieto?... bglieto per Roma! biglieto per te!!! ROMA BELLISIMA ciao ciaoooo"

y me dio dos boletos de metro... como la suerte había sido tan buena conmigo, decidí no dudar y me subí en el autobus en el que llegó, que no podía ir a otro sitio más que a Roma, como en realidad sucedió después.

Utilicé mi segundo boleto regalado para subir al metro, y sin tener la más mínima idea de qué hay en Roma, me dirigí a lo que parecía ser la estación más importante, Roma Termini. Ahí intenté sin éxito sacar dinero de los 4 bancos que estaban alrededor y de nuevo me puse a caminar en los alrededores, con tan buena suerte que a media cuadra encontré un cybercafé, acceder a el representaba quedarme sin dinero, pero decidí que valía la pena intentar encontrar los datos de mi contacto en Roma, Licia Polimeni.

Para mi mala suerte, recordé que ella había sido una sustitución y por lo tanto su información no figuraba en la base de datos de intercambios, cuando estaba a punto de rendirme y de empezar a planear como iba a dormir en la intemperie en un Febrero helado, se conectó Esther, mi amiga de Barcelona recordándome que me había olvidado una toalla y unas sandalias en su casa :S, en mi estado de shock le pregunte inmediatamente si tenía el numero de teléfono de Licia.. y claro como mi suerte no iba a cambiar ese día, pues no lo tenía, pero resulta que si tenía la dirección.

Salí con la información necesaria para mostrarla al primer italiano/a caritativo/a que me quisiera indicar como llegar.. pero todos ponían una cara como de: "ayy pobre inutil, eso esta hasta el otro lado del mundo", asi que medio entendi que tenia que agarrar el metro, luego un tren, luego un bus, luego un burro y luego otro tren asi que me di por vencido.

Me sente en la entrada de la boca del metro, y me puse a acomodar mis modestas pertenencias en la maleta, con la esperanza de que algun billete de 10 euros se me hubiese pasado por alto y con eso pedir asilo en casa de Licia, cuando para mi suerte, sin haber pasado ni siquiera 5 minutos escucho personas hablando castellano y sin pensarlo 2 veces aplico la técnica mexicana y demando auxilio.

Pues resulta que era un grupo de inmigrantes peruanos, que ya llevaban tanto tiempo ahi que ni hablaban español ni italiano sino tod lo contrario, como pude me comuniqué y por una extraña casualidad conseguí cambiar una bolsa tejida que había comprado en la Ciudad de México, por una tarjeta de teléfono usada con algo de crédito.

Telefoneé inmediatamente al servicio de infromación de Roma, quienes aparentemente me entendieron cuando proporcione la direccion y el nombre de Licia y entonces salió la grabadora:

"El número e 34 45 .... tin tin tiinn

La vostra targetta non ha piu soldi..."

Me lleva laa..

Asi que de nuevo imploré a mis recientes amigos sudamericanos, su auxilio, pero no parecían entender mi problema así que me explique de nuevo..

Gera: ... entonces pues necesito llegar a donde esta mi amiga
Peruano: ¿y cuál es el problema?
G: Pues que no tengo dinero
P: oh ya veo, es un problema grave... y porque no vas con tu amiga?
G: porque NO TENGO DINERO
P: pues ve con tu amiga!
G: pero esta muy lejos ¿no?
P: asi es lejísimos
G: Y no tengo dinero
P: aja
G: pues no puedo...
P: y porque?
G: pues no tengo DINERO PARA PAGAR EL METRO
P: JAJAJAJAJJAJAJAJAJJAJAJAJA
JAJAJAJAJAAJa

...

... JAJAJAJA

Aqui nadie paga el metro hermano.. siguenos!"


De esta manera, tome el metro hasta una estación sumamente lejana y luego un tren que me llevo por lo que parecía ser el bosque de caperucita hasta que llegue a otra pequeña ciudad llamada Lido di Roma. (cabe mencionar que todas mis peripecias anteriores incluyendo esta se llevaban a cabo con mis 19 kilos de equipaje).

Finalmente llegué al a estación indicada, descendí y para rematar el día (eran ya como las 6 de la tarde, mi aventura había comenzado a las 5 de la mañana y lo único que había en mi estómago eran los restos de tequila del día anterior y agua que bebí de algún bebedero en la estación Termini) comenzó a llover. Después de preguntar cerca de 2 horas la situación de la calle donde vivía mi amiga, encontre finalmente el edificio correcto y casi me escurre una lágrima de felicidad al ver que en la entrada ponía entre la lista de habitantes "Famiglia Polimeni".

Timbré, sin ninguna esperanza de encontrar respuesta, y asi fue como sucedió, asi que decidí mandar todo al demonio, me sente en la entrada del edificio dispuesto a esperar días si era necesario a que llegara mi amiga. Salió un señor, entró una señora con bolsas y salió un chico con un perro medio loco, cuando venía de regreso no sé porque razón se me ocurrio preguntarle:

"eh.. conoci Licia Polimeni?"
- :O Licia Polimeni? e la mia sorella!

Después de convencerlo de que realmente conocía a su hermana, entre en el departamento de su familia para enterarme que Licia estaba fuera de la ciudad, pero ella les dio indicaciones por teléfono de ayudarme en lo más posible, se portaron exagerdamente bien la verdad.. yo con mi incipiente italiano trataba de explicar:

"Mi dispiace, ma la mia targetta non va!... e poi... non so.. puoi aiutarmi?"

A lo que el Señor Polimeni respondió:

"Ma... tu che intendi fare oggi?, a dove vuoi andare oggi?"
- A napoli.. ma non ce problema..
- Napoli! poi.. tieni

Y me da 100 euros :S que yo no estaba dispuesto a aceptar, mucho compromiso.. pero ya que insistió bastante, total.. luego de agradecer 10, 000 veces y prometer pagarle a mi vuelta en unos días (cosa que hice! si les queda la duda). Me arranqué a comprar 10 botellas de agua, y mi boleto a Napolés, no había tiempo para comer...

Napolés es una ciudad peligrosa, de las más (si no es que LA MÁS) peligrosa de Italia, y Jara, quien me iba a alojar, ya me lo había advertido, así que sentí una ansiedad natural de llegar cerca de las 11 de la noche, pero cuando menos en esta ocasión tenía el teléfono móvil de mi contacto.

Así que después de mi maratón de desventuras, una última ese día... bajando de la estación se me acerca el tipo con la mayor pinta de Mafioso que había visto en mi vida:

"ehhh.. vuoi un taxi? io ho uno che non e legale ma e molto económico"

ehhh no gracias.. prefiero vivir al día de mañana

Pero no me dejaba en paz, así que llamé a Jara

J: Jolín! ¿dónde estás?
G:En la Estación Napoli Centrale
Tipo Mafioso: Questo non e Napoli Centrale
J: ¿Quién es?
g: Nada.. un idiota que dice que no estoy en Napoli Centrale, pero estoy viendo el letrero.. verdad idiota?
TM: (sonriendo) Si si.. vero...
J: Mmmm... voy para allá

Así finalmente, llegué a mi destino, y como no podía ser de otra manera, me hospedaría en el último piso de un palazzo italiano (7mo) y no había elevador! A subir y subir

Sobra decir que dormi 12 horas esa noche...

Y luego, a recorrer Nápoles

Saturday, July 29, 2006

Dissertation

Pon tus manos en tu frente, siente la curvatura de tu craneo a medida que las mueves hacia atras, pasa por el punto mas alto de tu estatura, y llega a la protuberancia que tenemos en la nuca.
Ya esta, acabas de estar a menos de 3 centimetros del objeto mas complicado que existe en el universo; lo que es mas, si pudiste seguir las instrucciones es porque dicho objeto esta en casi perfecto funcionamiento... significa que tus ojos enfocaron la luz procedente de todo tu campo visual, en la region con mayor discriminacion puede que un solo foton (si... un solo foton) hiciera activar uno de los conos de la vision... en la propia retina empieza el procesamiento de la imagen para maximizar los contrastes y discernir las claves basicas de orientacion.
Y asi es, en ese pequeño recipiente esta contenido todo lo que sientes, piensas, sueñas, deseas y esperas. Y ese pequeño depositario contiene tu consciencia.
Hasta donde sabemos, esto es el misterio mas grande que hay, una conformacion de materia proveniente del propio universo que se hizo consciente de si misma. Pero de donde viene? y como? y porque?
Durante años nos hemos preguntado esto, la propia ausencia de una respuesta es posiblemente el aliciente mas fuerza a la creacion de la religion y la cultura.
Hipocrates creia que el cerebro tenia meramente la funcion de mantener frio el cuerpo, y que las secreciones nasales eran producto de este organo (los griegos creian que el asiento de la razon era el corazon y no el cerebro). Despues se hizo evidente que el cerebro era verdaderamente el depositario de los procesos intelectuales y afectivos, pero a falta de una mejor explicacion, Rene Descartes implanto la idea de que el cerebro sirve como una especia de "antena multidimensional" que nos mantiene sintonizados con otra dimension de la realidad completamente distina a traves de la glandula pineal (la unica estructura cerebral que pudo encontrar que no estaba duplicada en el encefalo).
Esta idea, conocida como dualismo cartesiano aun permea muchos de nuestras dicotomias con respecto a la conciencia, es tambien influenciada por el dogma religioso casi universal de la dualidad Cuerpo y Espiritu.
Aun asi, esta dualidad se vio al menos seriamente cuestionada por observaciones tan sencillas como que ciertas lesiones en el cerebro podian cambiar completamente la personalidad de una persona, dejando intactas (aparentemente) sus capacidades logicas e intelectuales. De hecho esta propia observacion fue utilizada con fines terapeuticos en la infamemente famosa operacion de leucotomia frontal (despues radicalizada a lobotomia frontal) para intentar calmar a pacientes psiquiatricos violentos.
Entonces que es? que sabemos del misterioso cerebro, cuyas consecuencias finales consituyen todo lo que conocemos como historia? y son en si todo el cumulo de hechos que lleven implicita la voluntad humana?
Pues la respuesta mas sincera es casi siempre la mas humilde, sabemos muy poco, a menos de que nueva evidencia totalmente en contra del modelo que tenemos de la realidad cambie radicalmente, no es necesario el espiritu ni otras dimensiones para explicar la totalidad del proceso de la consciencia. Somos un proceso, somos el resultado de las interacciones fisico-quimicas de casi un billon de pequeñas celulas llamadas neuronas, que en si mismas tienen diminutas maquinarias moleculares que tambien intervienen en el proceso.
A algunos les parece demasiado presuntuoso el hecho de querer limitar la existencia humana a que somos una simple conformacion plastica de conexiones en una matriz biologica, pero a mi personalmente, que me gustan las cosas simples, me gusta dejar preguntarme porque? para simplemente admirar lo maravilloso que es tener esos impulsos que forman mi consciencia.

Wednesday, July 26, 2006

Despertar

Entreabro mis ojos... una tenue luz se asoma por entre las persianas, casi puedo adivinar que me llamaran para bajar a almorzar, y luego a pensar en los temas del dia siguiente en clase.

Pero subitamente el movimiento en la cama me hace percatarme de que la secuencia de eventos que mi cerebro anticipaba, son propios de una tierra a miles de kilometros de mi situacion actual.

Es Ganesh, la pequeña minina que se ha pasado la noche entera jugando con el cordon de mis zapatos. Y empiezo a despertar....

Estoy en Paris, a 50 metros de la estacion Ivry sur Seine del RER C, al sudeste del centro de la ciudad.

Mi proveedora de hospedaje es Su Emanuelle, la conoci hace casi un año en mi natal Monterrey.

Tengo 80 euros con setenta y cinco centimos en el bolsillo derecho de mi pantalon de mezclilla, me quedan 8 pases de metro para la zone 1 sin utilizar.

Mi proximo destino esta a 1800 kilometros aproximadamente, a cuando menos 3 paises de distancia, restan poco mas de 50 horas para que parta, el boleto de autobus fue adquirido ayer en Paris / Gallieni.

Poseo ropa limpia para 1 semana, tengo recuerdos de Sacre Coeur que llevar a Mexico, me resta por enviar 1 postal, y tengo 3 estampillas postales francesas de sobra.

Pendientes el dia de hoy, visitar Montmartre.. preparar mi partida...


Friday, July 21, 2006

Algo para leer

Todavia tengo problemas para tener una buena conexion asi que los dejo con una lectura interesante, a algunos les parecera muy pesimista.. pero tienen que admitir que el autor tiene varios puntos a su favor:

http://louie.savva.googlepages.com/

Friday, July 14, 2006

Vive la NKN!

Este es un post breve, de felicitacion a mi colega de blog, ex/olimpico y hermano mayor ficticio que se identifica con tres letras misteriosas que no tienen nada que ver con las iniciales de su nombre.

Por una curiosa coincidencia historica, este sujeto nacio el mismo dia (en el calendario despreciando el año), que la toma de la bastilla, o sea el inicio de la revolucion francesa.
Desde Serbia (y ya no mas serbia y montenegro) un abrazo y creo que se la pasara muy bien con su media naranja.
PS et aussi, vive la france!! merci pour tous les atentions que j'ai recu en votre pays. Quelle domage que vous n'avez pas gagne le match

Thursday, July 13, 2006

Old Carl Sagan was so right

Can you see that pale blue dot in the sunbeam?


Look again at that dot.
That's here.
That's home.
That's us.

On it everyone you love, everyone you know, everyone you ever heard of, every human being who ever was, lived out their lives.
The aggregate of our joy and suffering, thousands of confident religions, ideologies, and economic doctrines, every hunter and forager, every hero and coward, every creator and destroyer of civilization, every king and peasant, every young couple in love, every mother and father, hopeful child, inventor and explorer, every teacher of morals, every corrupt politician, every 'superstar,' every 'supreme leader,' every saint and sinner in the history of our species lived there -- on a mote of dust suspended in a sunbeam.
There is perhaps no better demonstration of the folly of human conceits than this distant image of our tiny world. To me, it underscores our responsibility to deal more kindly with one another, and to preserve and cherish the pale blue dot, the only home we've ever known.

Monday, July 03, 2006

Allez le bleu!!!

Paris, la amante ingrata, la femina fria, elegante, presumida y coqueta; la ciudad de las luces, de la revolucion, de la ilustracion. La ciudad cultural, cosmopolita por excelencia; como una muchacha que su negativa de recibirte te hace desear mas estar ahi.
Pues todo cambio, del paisaje invernal que me recibio hace ya mas de 18 meses parece un mal recuerdo mio que solo persiste en mi mente, la escarcha cortante y el viento gelido dieron paso a brisas agradables y atardeceres espectaculares en el Sena.

La Paris ingrata desaparecio en el verano, y me recibio con 35 grados y una hospitalidad irreprochable, despues de hacer unos cuantos malabares con las comunicaciones Mexico-Europa-Mexico, con la invaluable ayuda de mi quasifratello Aaron, mi fratello de verdad Luis y la Zairilla, pude encontrar a mi amable anfitriona :) (merci Su!)

Despues de una ducha y deshacerme de los kilos de equipaje que tenia, nos lanzamos a la solidaridad gala, a ver el partido Francia-Brasil... en el estadio, cerca de la Cite Universitaire. Ahi, si quedaba alguna duda del corazon de los franceses, de su humanidad, quedo eliminada, cambiamos al segundo tiempo a un restaurant cerca de ahi para ver mejor el juego, y despues de la impactante victoria, el encargado regalo champagne para todos. Vaya primera noche!!

Luego de eso, a caminar, a reecontrarme con mi amiga Marion, y a darme cuenta que ahora hasta me sobraban opciones donde quedarme, noche de fiesta, de gritar, de cantar porras. Creo que escribire una apologia al futbol. Rumbo a las 3:00 horas de ya el domingo, nos dirigiamos a tomar el autbos nocturno... imposible, demasiado lleno, incluso para solamente los 3 pasajeros mas que eramos (Marion, Latifa y yo). Asi que a pedir ride (autostop :p) para mi sorpresa, nos levanto una medio camioneta que llevaba remolcando una plataforma donde habia 2 chicas todavia gritando y cantando Allez le bleu!!!, nos subimos, yo fiandome de mis guias, finalmente llegamos a casa de Marion donde pude descansar cuando ya el sonido de los pajaros anunciaba el alba.

Siguiendo con el derroche de amabilidad, me recibio al despertar la familia, una mesa con ensalada hecha de ingredientes que el propio padre de Marion habia concinado, un corte impresionante de carne, taboule... y una botella de Bordeaux, demasiado para mis modestas aspiraciones de tacos de tlaquepaque, pero se le hizo honor.

Luego a empezar el turismo, por una agraciada coincidencia era el primer domingo de mes, y el Musee d'Orsay era gratis, como todos en Paris ese dia. Impresionante, todo el impresionismo esta ahi, Cezanne, Pisarro, Van Gogh, Monet.... aun no veo mi pintura favorita de Van Gogh pero algun dia.
Al final, un paseo por Saint Michel, Notre Dame esta completamente restaurada y es impresionante, aun y que ya la habia visto, la blancura que ahora presume no hace mas que estremecerme. Camino al lado del Sena, Marion guia a una region donde a veces hay musica, y ese a veces es un siempre; de camino escuchamos una vieja cancion de mar portuguesa cantada por una chica con un violoncello y un joven con un acordeon antiguo, una voz perfecta.
Luego, el Sena se volvio Cuba y Brasil, lecciones de salsa cerca del pont neuf; Capoeira al lado del rio que concluye cuando en una patada impresionante un chico destruye un instrumento musical; ese seria el preludio de mis intentos de bailarin, que culminaron con cansarme mucho, pero con la divertida idea de que baile salsa en el Sena y que al parecer no hice el completo ridiculo.



Paris Cambia, Paris se esfuerza en seducirme

Friday, June 30, 2006

L'escalade

Pues han sido dias fatigantes, ayer estuve en Lyon haciendo de turista tratando de caminar como poseido por una fuerza que todavia no puedo comprender durante 11 horas seguidas...;

El saldo? bueno, que dormi muy bien (despues de unas copas por aqui en saint etienne), y como 200 fotos de las cuales el 80% estuvieron tan mal tomadas que tuve que borrarlas, desafortunadamente, de las que quedaron la mitad son de mi, asi que las borrare eventualmente tambien :) (me siento como el duendecito de Amelie, foto con la eiffel al fondo; fondo con la Fourviere al fondo...). Asi pues visite una ciudad muy muy bonita, debi haber dado el camino peor trazado de la historia, de hecho tuve que regresar y me di cuenta de que era hora de irme cuando caminando llegue al distrito de las prostitutas :S.

Pero el dia no terminaba asi que al regresar a Saint Etienne, fui a comer un pedazito de pizza con una amiga de nombre Magali y su novio Jean Louis ( recuerden sus nombres porque apareceràn despues). Total, una que otra cerveza, un gin tonic, una noche tranquila y termine muerto a las 4 de la mañana.

Lo que me espero hoy fue una experiencia tambien muy interesante

- Gerardo, est-ce que tu veux faire l'escalade?
- Est-ce que c'est ça un chose pour manger?
- Non haha, c'est d'aller a la montagne et ascendre...
- Pos ya vas

Asi pues Magali y Jean Louis (les dije que aparecerian mas tarde en la historia) amablemente fueron por el equipo, consistente en unos pedzos de cuerdas y tela que se suponen estaban diseñados para salvarme la vida en caso de que mi innata torpeza me hiciese precipitarme en el aire; y nos lanzamos a la ruta en unas montañas cerca de un pueblito llamado Roca cortada pero en Francès.

Creo que el concepto de poco a poquito no existe en Francia en estas cosas, nomas nos colgamos como viles moscas en la pared y ooorale a lanzarte a escalar alrededor del barranco con las cuerdas de seguridad eso si.. para fortuna (y sopresa) mia no tuve que comprobar ni una sola vez la eficacia de neustro equipo.

Me gusto la experiencia, eso de estar detenido por tus propias fuerzas y de concentrarte en cada paso que das creo que puede enseñarte mucho.Ademas la vista de los pre alpes o lo que sea que fuese era impresionante.

Asi ahora con mi dilata experiencia en esto de faire l'escalade me atreveria hacer una metafora barata de la escalada que se me ocurrio mientras estaba colgando como chango prendido de una roca filosa.

"La escalada se parece a la vida, hay momentos en los cuales hay un obstaculo que te parece imposible, que no ves punto de apoyo con el cual ayudarte y que ademas sabes que no puedes volver atras; pero siempre hay por ahi una saliente en la roca y si te concentras; planes lo que haras y haces uso de tus propias fuerzas, al final te sorprendes de lo facil que fue pasarlo"

ahh pero que cursi soy no? jajaj (a que estaban pensando en otra palabra que empieza con m y termina en on?)

saludos

Wednesday, June 28, 2006

Sans raison

Fuego, fuego en la boca del estomago, fuego en los pulmones y en el aliento.... fuego en los ojos y por debajo de las uñas, fuego en cada cicatriz de mi cuerpo.

Corta las palabras, fija los pensamientos, fuego frio por dentro que devora y no deja dormir; que escapa por los puños, que prolonga el tiempo y con el la agonia.

Fuego, lava corriendo por las venas, plasma ardiendo entre las neuronas que no pueden dejar de repetir el mismo patron; llamas en los sueños, flamas en los pensamientos, rayos en los deseos y tinieblas en los recuerdos.

Marcan como hierro al rojo vivo ese momento fijo en la mente, y avivan las llamas y no tiene salida... fuego por donde quiera.

Rabia, rabia sin sentido o con uno solo, quemada por el fuego de la impotencia, hay cosas que solo te pueden hacer sentir fuego, hay llamas que no se pueden apagar, hay incendios que no deben de apagarse sino dejarse solos y extinguirse.

Fuego es todo lo que siento, con todo y la mitad de mi consciencia quemada, con todo y el fresco de la noche, y no se apaga y no me deja.

"la vida esta ligada al sufrimiento, el deso causa el sufrimiento; quien deja de desear deja de sufrir, quien deja de sufrir no vive màs"

Un gotero de agua para el incendio, necesitarà mil años para apagarse.

Ahora solo espero que el invierno me deje tranquilo, solo y muerto pero tranquilo

Friday, June 16, 2006

Altres coses

Finalment, cometré la gosadia d'escriure en català, una llengua que he après a escoltar en aquests mesos, però la qual no estic molt segur de poder parlar.

Aquests mesos també han estat de reflexió, més aquesta nit, el començament del meu últim cap de setmana aquí. Vaig veure com es viu aquí, vaig entendre quand no vols anar a viure a altre lloc, com se sent ser un hobbit en la comarca.

Avui he entès moltes coses, finalment sé que se sent no voler anar-se

Moltes gracies per tot




Això és principalment per a aquella rara, que fa sentir com un pastís a una ceba

El regreso de SI (sin inspiración)

Querido blog:
Que manera más cursi de comenzar.. pero me pareció tan buena como cualquier otra. Pues si alguno todavía sigue pendiente de mi blog, cosa poco probable, habrán notado que últimamente he escrito puras incoherencias (sí, aún más incoherentes).

En caso de que alguien se lo preguntase.. que no creo, el primer post incoherente es un holandes tratando de traducirme al castellano lo que leia en un periodico de su pais, como podrán adivinar.. sin mucho éxito.

La más reciente, es un fragmento de conversación y se explica sola.

Tengo muchos proyectos pendientes, falta de escribir lo que continua de la Europe Chronicles (quizás no lo haya hecho aún porque en este preciso instante sigo aumentando las historias) y sé que he dado pocas noticias de mi existencia, de hecho tengo que agradecer a mis fieles amigos que son los que han transmitido más acerca de mis aventuras que yo mismo.

Entonces viene la cuestión si ahora escribiré lo que he hecho... de esta manera puedo ahorrarme algun europe chronicles numero 10008909.

Resumen breve, llegué aqui durante la semana santa en abril, me escapé unos geniales días a Mont Roig, ( y empezamos con los saludos.. parece el programa de pipo... moltes gracies Irene! :) ). Conocí companheros incomparables, de hecho compartimos habitacion, Diego, Jurian, Anthon, Carlos y hasta Dudú... jaja eso no sono muy heterosexual pero me vale madre. Revivi lo que es ir a la Ovella Negra a comprar una jarra de cerveza gigante, y otra de sangría y una más de cerveza.

También asistí algunas veces al laboratorio :P, he aprendido bastante, y he confirmado mi decisión de dedicarme a las Neurociencias.. sea lo que sea que es eso. Al mismo tiempo me volvi a topar con Esther y Rosa, como cambian las cosas, que impaciente me estoy haciendo por tener una vida que pueda llamar mia.

Ahora miro con rumbo a Francia, Hungría y Serbia, a otra aventura más.. quizás la última en tierra europea en cuando menos 2 anhos... será cierto que moriré en Medio Oriente en una confusión lingüistica tratando de pedir un taco de frijoles?.. el tiempo lo dirá

Friday, May 12, 2006

Parentesis II (Conversaciones en el cesped)

- ¿Has visto? igualita a un perro... increible
- Solo tiene algo cerca de la cabeza....
- Es la pata levantada ¿ves?
- SI! ahi esta todo, la nariz, la boca, las orejas, y la cola..
- Parece un schnauser o algo asi...
- Hacía mucho tiempo que no ponía atención...

En México estar en el césped hubiera sido imposible

adrat narg anu rep seicàrg setlom

Thursday, May 11, 2006

Paréntesis (Relato de un Holandés)

En mi casa tenemos un poema, y dice mas o menos asi:
El poema dice, si hoy comer nada puedes; mañana platano jamás...
Cuando el niño interno no puede dejar caer hoja, por atras escrito,
Mi madre me dijo nada de el calle es bien.

Puedes ver venado rapido (como bambi)
gente niño interno no habla mejor
yo muy vago para ver la fiesta

:)

Friday, March 31, 2006

Europe Chronicles IV

Asi que aqui estoy de nuevo, no sé si es ironía el hecho de que voy a escribir acerca de mi estancia y viaje a una ciudad a la que volveré en una semana... Barcelona.

Como recordarán, estuve turisteando por Madrid, con inmejorable compañía. Finalmente llegó el momento de abordar el tren para viajar a mi próximo destino. Fue un viaje tranquilo, los trenes son comodísimos y ademas llevaba un boccata de tortilla española que ingerí con una de las botellas de vino tinto que todavía me quedaban del viaje en avión (les dije que me dieron muuchas jaja).

Casi puedo imaginar lo que algunos de los poco afortunados lectores están pensando (booooring...!). Espero que las desventuras que narre a continuación les parezcan un poco más interesantes.

Pues todo empezó más o menos bien :) como se imaginarán, avisé de último minuto que llegaba a casa de quienes me estaban esperando (moltes gracies Esther, Arantxa i Rosa... esto ya paece un programa de saludos!), aunque afortunadamente esta vez, mi hospedaje en Barcelona vivía a una distancia fácilmente caminable desde la Estació des Sants...

Así que de nuevo tuve la oportunidad de reencontrarme con la hospitalidad española (en este caso, más precisamente catalana) incluso hice movilizarse desde Girona y Reus respectivamente a Ana e Irene. Aunque hubo problemas metereológicos.. todo se solucionó resignándome a mojarme :)

En fin.. conocí lo obligado, acompañado siempre jeje, comí pantomaca y tomé orujo.. hasta que tuve la genial idea de la "fiesta de despedida"

Me explico, mi idea fue que ya que mi vuelo a Roma (mi siguiente destino) salía a las 6 de la mañana desde otra ciudad, y yo tendría que tomar el autobús a Girona a las 4:30 desde el centro de Barcelona, entonces podríamos ir a una especie de bar en el centro llamado "oveixa neira" (algo así...) y metí de contrabando una botella de tequila.

Desafortunadamente traté de mantener el mismo ritmo en la ingesta de la mexicanisima bebida alcohólica que portaba, que el de mis 4 acompañantes femeninas.. craso error que concluyó con una conversación parecida a la siguiente:
(voz de homero ebrio)

- g: Usteedeus nunca -hic- probaroonnm el perrow salado que yop .. -hic- preparo...
- e: Pues no eh gera.. la verdad que no...
- g: Pueus eso se arregla ahurita mismo.. chingaaa mare faltaba más... vamos a casa de ... de esther a tomar un cognac
- e: ¿Qué no era un perro salado?
- g: Yo sé lo que hago dejenme en paz...

Usando las neuronas saturadas de alcohol, salimos de ese bar para tratar de conseguir los famosos ingredientes para el mentado perro salado

- g: dame una... no.. un pedazo de sal, y unos limones, y una joya de toronja...
- Bartender: Disculpe señor, pero no sé cómo entró aquí y no tengo idea de qué habla..
- g: no te hagas el wey, dame mmm ahh ya sé.. unas limas y una fanta de pomelo
- b: ¿porqué no lo dijo antes? a la orden señor..!

Nos dirigimos a casa de Esther, donde yo me estaba hospedando, y ahi prepare en el mayor silencio que pude bebidas para todos. Hasta que una exclamación interrumpió la velada:

- Pero Gerardo!! ¿Sabes qué hora es?!
- Eh.. la una?
- SON LAS 4:15!!! jodeeer!!
- Ya veo.. y ¿que hago?
- Estoy llamando un taxi, toma tus cosas (desde luego que para mi vergüenza olvidé una toalla y unas chanclas :S)

Debido que como entre todos pensabamos como casi una persona normal... ebria... pudimos llegar a tiempo para que abordara el autobus, y me lanzaron en calidad de bulto a el asiento que me llevaría a Girona.

Ya en el aeropuerto, recordé que debía de conservar algo de decencia si me querían dejar subir al vuelo.. me despabilé como pude y me dispuse a afrontar mi siguiente destino, que era la milenaria ciudad de Roma.

Al abordar el avión ya me sentía más en México:

"Pueden sentarse donde quieran.. desde la fila 20 hasta la 40"
jajaa aviones polleros!

Monday, March 20, 2006

Europe Chronicles - Part III

Al parecer contar mis desventuras despiertan cierto interés en los lectores... quizás pueda curarme del síndrome de C3PO que correctamente me diagnosticaron en otro blog.. asi que seguiré...

Después de todo el episodio con la niña "enferma", llegué a mi primer destino europeo... Amsterdam... bueno.. en realidad iba a ser el principio de lo que yo llamo "la Maldición Schiphol" que consiste en pasar un número indefinido de veces por ese aeropuerto, sin tener tiempo de conocer nunca la ciudad... asi que para los que pensaron que ahora recontaría mis aventuras de cuando probé la marihuana y visité la zona roja de la ciudad.. lamento descepcionarlos.

De todas maneras, el aeropuerto en sí es una locación bastante interesante para visitar.. tiene un museo.. y.. tiendas, librerias, cafés. Eso lo supe cuando iba de regreso, ahora mismo tenía demasiado prisa en encontrar la siguiente puerta y pues simplemente iba siguiendo instrucciones, pase por control migratorio (es tan sencillo que ni lo notas.. miran tu pasaporte y te lo regresan, 0 preguntas, 0 miradas de "ahh otro mexicano más!!").

Ahora, antes de continuar con la historia cabe recordarles lo apresurado de mi salida, que me impidió obtener toda la información que quisiera acerca de mi hospedaje en Madrid (de hecho me impidió obtener cualquier información... ) y a decir verdad no sabían allá en la Madre patria cuando exactamente llegaba... jaja

Teniendo esto en mente, utilice mi instinto mexicano de parasitismo y recorde que una de las chicas que iba en el vuelo amsterdam - madrid tambien venia en el de mexico - amsterdam, usando eso de excusa saque platica, y resultó que ella iba de intercambio por parte del tec, ya tenia a donde llegar y la estaba esperando gente.. asi que decidi que una vez saliendo del aeropuerto los seguria jaja (por metro).

Mi plan más o menos funcionó y despues de un vuelo tranquilo (el primero que hacía entre 2 países europeos), seguí a un desconcertado grupo de estudiantes mexicanos, por la intrincada red de metro madrileña. Se estaban hospedando en un pequeño hotel cerca del centro y puesto que en esos momentos no parecía tener más alternativa decidí registrarme para 1 noche.

Me duché (realmente lo necesitaba) y con el frío de la noche de febrero salí a caminar al azar sin la menor idea de a dónde me dirigía (y porqué) con tal suerte que crucé con la Gran Vía y al dar vuelta a la derecha encontre un Café Internet, sin pensarlo dos veces entré para revisar mi correo y encontrar como 10 correos de las lindas chicas madrileñas preocupadas por mi donde me proporcionaban cerca de 20 numeros de teléfono dónde contactarme ajaj (por cierto.. si leen esto.. gracias por todo Ana, María, Ana, Bea.. todas sois majisimas :P!), encontré una cabina telefónica y después de una merecida reprimenda por avisar de ultimo minuto, concertamos donde vernos para salir esa noche.

Esa fue una de las veces que me hace pensar lo afortunado que soy, único hombre en compañía de 4 chicas.. jaja (sé lo que están pensando.. probablemente todo aquel que me veía pensaba que soy gay.. pero bueno.. ¿qué se le va a hacer?), comimos una copiosa cena, fuimos al "chesterfield" y luego hicimos un involuntario rol por las calles de madrid, ya que nuestra conductora no conocía bien, en su defensa, he de decir que ella es más bien Alcalá de Henares que de la ciudad misma de Madrid, pero estuvo divertido de todas maneras... terminamos como a las 3 de la mañana en un local que pertenecía a los padres de una de las chicas que venía en esta aventura.

Al día siguiente contra todo pronóstico de cansancio, pude levantarme relativamente temprano y cambiar a mi hospedaje definitivo en Madrid (gracías de nuevo María :D) con una hospitalaria y muy muy amable familia a quienes agradezco (ya hasta estoy sonando repetitivo) infinitamente

Fueron 2 días de intenso turismo, siempre con la ayuda del maravilloso comité de recepción.. me sentía como si fuera un niño pequeño que lo van pasando de niñera en niñera jaja pero genial...

Así pasó el tiempo muy rápido... y se perfilaba mi proximo destino: BARCELONA

Tuesday, February 14, 2006

Europe Chonicles - Part II

La última vez que dejamos a nuestro héroe... momento... estábamos hablando de mí.. OK

La última vez que dejamos mi patética vida, me encontraba en un vuelo de KLM en estado post-examen de farmacología. Habíame robado algunos libros de casa de mi tía, y a decir verdad tenía una novela interesante llamada "El Perfume", creo que el autor se llama Patrick Suskind, pero bueno estos detalles a nadie le interesan supongo.

En fin, me acomodé en mi asiento, me puse los audífonos y por mientras de que comenzaba el video puse algo de música; era un buen momento, considerando el estrés al cual había sido sometido 48 horas antes y en realidad empezaba a adormilarme... Cuando de pronto, un súbito corte a la relajada música hizo que inmediatamente me diera cuenta que la suerte no me iba a dejar ir tan fácilmente, y la voz del capitán de vuelo resonó en cada posible altavoz o aparato que emitiera sonido del avión:

- "SE SOLICITA UN MÉDICO EN LA CABINA... FAVOR DE REPORTARSE CON EL PERSONAL DE VUELO"

Genial.. obviamente en esos momentos (y aún ahora) ni por asomo mi descripción concuerda con la de "médico", casi tanto como es sarcasmo llamar a Fox "presidente"; así que mi único pensamiento al respecto era compadecerme del pobre médico quien iba a tener que tomar la responsabilidad... porque, pues... bueno... TENIA que haber un médico real en el vuelo ¿verdad? que inocente era...

Me recliné, miré casi inconscientemente mi vestuario a ver si no había algo que delatase que estudiaba medicina, como un esteto en mi bolsillo, o si había inadvertidamente olvidado quitarme la bata.... con mi sencilla vestimenta de una playera con el símbolo de los thundercats y un pantalón de mezclilla no parecía que fuera a delatarme, pero cada minuto se prolongaba agonizantemente. Justo cuando pensaba que habrían encontrado al médico del vuelo, vuelvo a escuchar:

-REPETIMOS, SE SOLICITA UN MÉDICO EN LA CABINA

Pasaron por mi mente mil opciones, desde que estaba en cámara escondida, hasta tratar de recordar mi experiencia peliculezca de vuelos fallidos, con los que llegaba a la irremediable conclusión de que el piloto había sido muerto a manos de un espía internacional y que ahora me correspondería aterrizar el avión en condiciones precarias, mientras divagaba entre esos pensamientos fatalistas y hollywoodezcos se oyó de nuevo:

-EN SERIO, SE SOLICITA UN MÉDICO EN LA CABINA, NO ES UNA BROMA DE CÁMARA ESCONDIDA Y EL PILOTO ESTÁ BIEN, HAY UN ESPÍA INTERNACIONAL A BORDO, PERO ES DE LOS BUENOS. (quizás no es del todo exacto, no dijeron que el espía era de los buenos).

Entonces me rendí... aparentemente no podía librarme de esto asi que le confesé a la atractiva, rubia y probablemente holandesa azafata que yo estudiaba medicina . Se notó inmediatamente que estaban muy desesperados, puesto que si yo me viese a mi mismo con la facha que traía diciendo ser un médico, no hubiera podido contener la risa. De alguna manera esto no fue así, y esta chica me llevó a la fuente del problema TAN TAN TAAAN

Freakin great.... un caso pediátrico, una niña (linda debo admitirlo) de menos del año, lo cual cortaba toda posiblidad de que me comunicara y adivinara facilmente el diagnóstico, había aparentemente detectado la presencia de un estudiante de medicina inepto y nervioso en el vuelo, y de alguna manera había generado una especie de reacción alérgica a .. mmm no sé.. el aire supongo.

Acto seguido interrogué a la madre:

-¿la niña tomó algo aquí en méxico? (venían desde nicaragua)
- No

-¿comió algo?
- No

-¿notó si le picaba algo?
- No

-¿es esta niña parte de un complot terrorista para llenar europa de un virus mortal, y es usted una de las seguidoras suicidas del culto?
-No

Creo que la última la soñé después... pero tienen que admitir que fue una buena pregunta =)

Finalmente, los datos para mi diagnóstico eran nulos, tenía solamente una ligera erupción sin distribucíón particular, sin fiebre, ni otras molestias, además que la niña quien aparentemente estaba satisfecha de poner en una situación de susto mortal a un estudiante de medicina, ya se estaba hasta durmiendo.

Concluí que lo mas probable esque fuera una reacción psicosomática de estress o de reacción alérgica alimentaria leve, pero puesto que no parecía comprometer las vías aéreas y era en tdo caso no contagiosa, les comenté que no había que detener el avión (porque cabe mencionar que para eso me querían, para saber si había que detener el avión de emergencia :S:S:SS).

Me pasaron los 2 botiquines médicos del avión, donde había toda una serie de monerías como morfina, adrenalina, atropina y fármacos intracardiacos (con todo y su agujota...), asi que aunque paso por mi mente la idea de atravesar a la niña con una aguja de 25 centimetros, decidí que no era buena idea, les comenté que necesitaba cosas más suaves, como un antihistamínico ligero, que podría ser fácilmente encontrado en un remedio para la tos infantil. Como no encontré ninguno y los síntomas eran menores, le di un PARACETAMOL FÜR KINDER, que no servía de nada pero al menos no le haría daño, y podría ser que sirviese para tranquilizar a la madre (no adoran el efecto placebo)... aun sigo esperando que llegue el representante legal de KLM a demandarme por negligencia médica.

Parecía que podía relajarme al fin, si dejaba de pensar que si esto me pasaba en el vuelo a Europa, probablemente mi suerte no cambiaría llegando... detodas maneras no estuvo tan mal, aparentemente impresione a uno que otro miembro de la tripulación que se encargaron de darme como 14 botellitas de vino tinto y todos los snacks que pudiera desear en un avión, y al final me regalaron una casa de cerámica llena de Ginebra BOLS, la cual todavía conservo en la casa y estará llena hasta que la ingiera en mi fiesta de graduación.. aw

Con esto finaliza la primera parte del vuelo.. y manténganse sincronizados en este blog para lo que viene.. ohh si.. hay mas aventuras patéticas de este su escritor que mata el ocio

Hasta la próxima

Thursday, January 12, 2006

Europe Chronicles - Part I

Comenzamos con la sarta de historias :)

Bitacora del Capitán, Febrero del 2003 de acuerdo a los anales terricolas, GMT:

En camino a terminar mi formación de Curandero/White Mage/Healer/Médico/Brujo me dispongo a satisfacer uno de los ritos más sagrados de la preparación para dicho cargo...

tan Tan TAAANN

EL EXAMEN ORAL DE FARMA

Ahora dicho rito consiste en una especie de concurso de televisión sin cámaras, consiste hasta de un sorteo inicial (no kidding men) con numeritos para ver que "fichas" o temas de Farmacología dirás.

Cabe mencionar que me estuve preparando como loco para dicho examen.. ya que bueno.. como la clase de Farmacología es opcional.. digamos que fui a 5 clases en todo el semestre de las cuales estuve despierto en 2. Esta situación es procedimiento normal en la mayoría de los casos, pero ahora había otra razón que aumentaba la angustia, 1 día después de mi examen viajaba por primera vez a Europa... el Viejo Mundo mmm.. el Viejo Mundo (quería poner más sinónimos... =( )

Con el doble de la dosis letal de cafeína en la sangre para un ser humano normal, y después de psicotizar por estar despierto más de 72 horas, al fin era el día del examen. Había gente tan nerviosa que vomitaba y se iba a su casa. Para empeorara mi situación, mi vuelo salía de la Ciudad de México, y no tenía boleto de autobús para ir allá :S, si todo marchaba de acuerdo a mi plan, debería de estar en casa para el mediodía lo cual me daría tiempo de hacer la maleta (desdeluego que no había empacado). Claro que en teoría la práctica es igual a la teoría; lo que quiere decir más o menos que todo se fregó debido a que me tocó pasar a mi examen hasta las 4 y media de la tarde o por ahi. No sé como conseguí mantenerme despierto y no psicótico en ese momento, pero aparentemente hice un buen examen (¿cómo rayos saberlo, si no estuve ahi?).

Después de escuchar que mi calificación era mayor a la aprobatoria, corrí como poseído (es curioso que solo hasta ese momento) para pedir la maleta a mi tía, echar todas las posesiones a mi alcance y lanzarme a la central de autobuses (obviamente esto se llevó a cabo con el incondicional apoyo de mis padres).

Viaje en un parpadeo literalmente, porque cerré los ojos y lo siguiente que vi fue a la señora que abordaba el autobus en la ciudad de México tratando de meter una caja de cartón amarrada con mecates. Descendí y me dirigí a casa de mis familiares de Cd. de México que habrían de soportarme unas horas mientras salía mi vuelo.

Al fin después de este maratón me acomodé tranquilamente en mi vuelo de KLM pidiendo mentalmente que los ocupantes de los otros 2 asientos del avión contiguos al mío nunca llegaran. lo cual afortunadamente sucedió.... pero nadie podría haberme preparado para los sucesos que se desatarían en unos minutos

Daily Account

Ahora que lo pienso el título parece de un mail con SPAM (Stupid Propagande At my Mail.. me gusta creer que son siglas). No importa soy muy perezoso como para pensar en otro.

Bueno, tengo un buen tiempo sin postear, lo cual no creo en absoluto que sea una tragedia, sólo que ya me estoy acostumbrando a utilizar la escritura como una terapia barata.

Se me ocurrieron varias cosas, primero creo que empezaré a escribir mis Crónicas de Europa, es decir un relato más o menos fiel de lo que me ha pasado en mis viajes. ¿Porqué? Bueno, me gusta creer que hay varias razones, (nos gusta creer que siempre hay razones para nuestras decisiones aunque sean inconscientes.. quizás por eso la psicoterapia tenga tanta popularidad), la más lógica para los pocos amigos que no han cambiado mi página por una presentación de Powerpoint que les llego en el correo, es que quiero torturarlos más con cosas que a) ya han escuchado y b) fueron aburridas la primera vez; y probablemente eso tenga algo que ver, más que nada lo escribiré para mí. Asi que amigos son libres de no leer este blog por digamos.. toda la eternidad =)

Pero ahora surge la pregunta como consecuencia de ¿Qué rayos quiero decir con esto? Simplemente que escribiré estos recuerdos antes de que se mezclen todos... y quizás algún día sea alguna prueba para si de anciano me toca atormentar a algunos niños pequeños a mi cargo.

"Recuerdo esa vez en Macedonia... no esperen.. fue en Roma si.. no... En ese tiempo Roma y Macedonia estaban a 2 horas en camión... no... no... fui antes de la 3era guerra.. bueno no importa.. el chiste esque tenía mi botella de tequila.."
- El abuelo está chocheando otra vez

Entonces yo diré a los rapazuelos

"SI no me creen chequen mi blog en el UNIVAC"

E igual me quedaré sin pruebas, pero los distraeré por un momento.

Así pues mientras todavía tengo la mente lúcida antes de empezar a practiar los conocimientos de neurociencia que adquiera en mí mismo, escribiré eso.

También quería hacer algo más mundano el día de hoy. Esque desde hace bastante tiempo he sentido esa ambigua necesidad de escribir acerca de mi día cotidiano. Tortura para todos lo sé.. jaja pero es curioso como puedo precisar con exactitud en qué momento sentí por primera vez dicha urgencia.

Aunque a nadie le interesa en realidad, fue en Guadalajara, en las afueras, mientras manejabamos al Hospital Civil antiguo y nos encontrabamos en la salida del deportivo Primavera de la Universidad (ahora quemado... :S), como era una bella mañana, y estabamos en la campiña, viendo el amanecer de frente, colinas de tierra roja y agaves azules a nuestro alrededor, no quise más que tener el talento de retratar con palabras esa situación y desatar en mi escritura el irrefrenable deseo de contar con exactitud la impresión que tengo grabada entre mis neuronas.

Ahí nació, sin embargo nunca lo llevé a cabo antes, cosa extraña puesto que con frecuencia imaginaba hacerlo, incluso imaginaba la ironía de que cuando lo escribiera estaría recordando que creía que nunca lo escribiría y sin embargo quise hacerlo todo el tiempo.

Entonces ahi va:

Me despierto cada día a una hora variable, la primera sensación es siempre frío en los pies, por alguna extraña razón soy capaz de deshacerme inconscientemente de cualquier tela que los esté cubriendo durante la noche. Busco a tientas el aparato que uso para despertarme, mientras me doy cuenta que no puedo respirar de nuevo bien, todos los días pasa; irremediablemente uno de los lados de mi nariz se rehusa a dejar pasar el aire, sospecho que conspira contra la injusticia de que ocupe tanto oxigeno. "Puedes hacerlo con la mitad de volumen de aire"

Buscar ropa, toalla, aditamentos, es sumamente raro en estos días cuando no uso el uniforme quirúrgico a diario. Me viene bien, es cómodo, un solo color, fresco y ligero; creo que estaré bien preparado si algún día caigo en la cárcel, tendré la ventaja que el uniforme es de una sola pieza :D.

Medio dormido aún, y con el olor húmedo del baño llenando cada centímetro del cuarto entro en esa corriete de agua a punto de hervir que es cobija de los primeros sueños despiertos del día. No sé si pase a todos, pero repaso mentalmente las tareas que probablemente no haré, trato de recordar qué es urgente y que puedo hacer después; también intento fútilmente saber que cosas olvido de preparar para el día (lo cual sería imposible porque en caso contrario no lo hubiera olvidado).

Me pongo la sencilla ropa, previa transferencia del agua en la superficie de mi cuerpo a un pedazo de tela acolchonado, y procedo con los requerimientos higiénicos.

Voy al camino con la ridiculez de ir en bata y con el pitufo puesto, pero que más da, tengo frío y el camión 27 tarda siempre en pasar. Llego a la escuela, seguidamente me pongo a pensar cuanto tiempo llevo sin hablar. Saludar.. ahi concuerdo con Seinfield, es un fastidio, sigo siendo yo mismo, me viste ayer, ¿cuál es la necesidad? pero de todas maneras lo hago, casi con todos.

Lugar 134, justo en medio de la fila de la parte media del auditorio 4, lugar de siesta por 1 hora más. Y luego al hospital, ver pacientes, oir una clase con el doctor, estar parado como idiota en un pasillo... es la ruleta de la pérdida de tiempo.

Acto seguido, me dirijo a la oficina, creo que como cualquier cosa en la calle que no parezca que acaban de atropellar, y me quedo atendiendo correos, o ayudando a extranjeros hasta tarde...

Not particularly interesting...

Pero bueno, mi blog se encuentra en Cuidados Intensivos desde el último RCP